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Mimer la photosynthèse des plantes pour convertir, grâce à la lumière, des molécules stables et abondantes comme l’eau et le CO2 en carburant hautement énergétique (l’hydrogène) ou en produits chimiques d’intérêt pour l’industrie, est aujourd’hui un défi majeur de la recherche. La réalisation d’une photosynthèse artificielle en solution reste cependant limitée par l’utilisation, pour capturer la lumière, de composés à base de métaux coûteux et toxiques. Des chercheurs du CNRS, du CEA et de l’Université Grenoble Alpes proposent une alternative efficace avec des nanocristaux semi-conducteurs (ou « quantum dots »), à base de cuivre, d’indium et de soufre, des métaux moins onéreux et moins toxiques. Ces travaux sont publiés dans Energy & Environmental Science le 10 avril 2018.